Attaque du 3e bataillon le 30 août 1918. On voit les tranchées Orient et Union et le boyau de communication Olga trench, objectifs du 3e bataillon. Nous voyons aussi les tranchées Orix et Opal, dans l’embranchement de Vis-en-Artois (Vis-en-Artois switch), où le 3e bataillon devait rejoindre le 1er bataillon. Le 3e bataillon devait rejoindre le 2e bataillon dans la tranchée Union. La fabrique de briques est au centre.
La vallée de la Sensée et la ligne Fresnes-Rouvroy, en 2005. Le 3e bataillon a attaqué ici le 30 août 1918. On devine à gauche le cimetière Valley dans le cercle. Le boyau de communication Olga était perpendiculaire à l'horizon, sur la gauche du cimetière Valley. Nous sommes à la limite entre Vis et Chérisy. Le territoire de Vis-en-Artois est sur la gauche et le territoire de Chérisy est sur la droite. Le 22e bataillon (Canadiens-Français) de la 2e division canadienne a été massacré ici le 28 août 1918. (Photo Maxime Martin)
Les tranchées Ulster et Unicorn de la ligne Fresnes-Rouvroy. Quoique cela sort du contexte du livre, les 1e et 2e bataillons canadiens ont attaqué depuis le Sud, de Hendecourt, contre la ligne-Fresnes-Rouvroy (les tranchées Ulster et Unicorn) le 30 août 1918, pour rejoindre le 3e bataillon au bois d’Hendecourt. Le programme d'artillerie innovateur demandait un bombardement de droite à gauche. La manœuvre a été un chef-d’œuvre tactique.
Le bois Upton wood (bois d'Hendecourt) vu du Sud-Ouest, depuis la tranchée Unicorn (qui faisait partie de la ligne Fresnes-Rouvroy) où a avancé le 1er bataillon canadien, le 30 août 1918. Le cimetière Upton wood est dans le cercle à droite. (GOOGLE)
Monument au mort primitif du 3e bataillon canadien, Valley Cemetery, Vis-en-Artois. (Collection J.M. Dez)
La stèle du lieutenant Edward Slattery, DCM, MM. Il mérita quatre décorations de bravoure (une Distinguished Conduct Medal et trois Military Medal) avant qu’il soit tué à Vis-en-Artois. Il repose dans le cimetière Valley, à Vis-en-Artois. Ce brave mec n’a pas reçu la Victoria Cross, donc il est oublié. (Photo Edward Walshe)
L’auteur sur la parcelle du 3e bataillon canadien au cimetière Valley, Vis-en-Artois, vers 2014. (Photo Écho du Pas-de-Calais)
Haucourt, la ferme St-Servins (point 2) et la ligne Fresnes-Rouvroy. Champ de bataille du Duke of Wellington, 29-31 août 1918. Le point 1 représente la position approximative du point-fort allemand (près du château d’eau de Haucourt moderne) qui a persisté du 27 août au 2 septembre 1918. Le point 3 est le chemin encaissé qui sort de Haucourt, devant de la ligne Fresnes-Rouvroy. La prochaine photo est prise à cet endroit.
Le chemin encaissé qui sort de Haucourt, devant la ligne Fresnes-Rouvroy. (Point 3 sur la carte précédente.) Le Duke of Wellington's a combattu ici. (GOOGLE)
Photo aérienne de Haucourt, la route Arras-Cambrai et la ferme St-Servins. (bibliothèque et archives Canada)
La ferme St-Servins avant la guerre. (Collection J.M. Dez)
La route Arras-Cambrai à la jonction avec la route Haucourt, en 1918, regardant vers l’Ouest. (Photo bibliothèque et archives Canada)
La route Arras-Cambrai à la jonction avec la route Haucourt, regardant vers l'Ouest. (Selon GOOGLE)
La Sensée à Rémy, regardant vers l’Est. Le Warwickshire a traversé ici le 30 août 1918. (GOOGLE)
Rémy sur la Sensée. Le Warwickshire a capturé le reste de Rémy le 29 août 1918. Il a traversé la Sensée le 30 août 1918. Le point 1 est le château de Rémy, qui était en ruine, et n’a pas été reconstruit et le point 2 est la rue des Tours.
La commune de Sailly-en-Ostrevent et le Trinquise, et on constate la Sensée à droite. La Scarpe, le petit Trinquise, la commune de Lécluse et les marais de Palluel au canal du Nord seront le flanc gauche de la 1ere armée britannique pendant plusieurs semaines en septembre 1918.
ERRATA Le 39e bataillon de mitrailleurs (britannique) a avancé à deux kilomètres du Trinquise le 30 août 1918. Il y a eu probablement un rapprochement le 31 août par la 11e division anglaise, mais Sailly-en-Ostrevent restera en mains allemandes pour encore quelques semaines après la bataille de la Scarpe.
Le flanc gauche de la bataille de la Scarpe, front de la brigade Brutinel et ensuite la 33e brigade de la 11e division anglaise, 29 août au 1er septembre 1918. Nous devinons Hamblain-lès-Prés et Sailly-en-Ostrevent. Étaing, à droite, était dans la ligne Quéant-Drocourt. Le 39e bataillon de mitrailleur britannique était installé sur ce territoire (qui est au Nord de Boiry) et pouvait couvrir le front de Hamblain à Étaing, avec ses mitrailleuses. À part la capture d’Étaing le 3 septembre 1918, par la 4e division britannique, ce front restera statique pour plusieurs semaines en septembre 1918. (GOOGLE)
ERRATA Dans le texte principal j’ai négligé de noter que le 39e bataillon de mitrailleurs était affecté à la brigade Brutinel le 29 août 1918, et ensuite à la 33e brigade de la 11e division anglaise, XXIIe corps britannique, à partir de la nuit du 30-31 août. (J’ai été confondu par le journal de guerre de la brigade Brutinel, qui mentionne clairement le 101e bataillon de mitrailleurs dans ses effectifs, mais parle du 39e seulement en anecdote.) Curieusement, le journal de guerre de la 33e brigade de la 11e division ne mentionne pas que le 39e bataillon de mitrailleurs lui a été affecté le 30-31 août 1918. Je suis surpris que j’ai même trouvé le 39e bataillon pour le mettre dans son contexte de la bataille de la Scarpe, car il n’était pas facile à retrouver! Je comprends pourquoi Nicholson ne le mentionne pas dans sa monographie. En fait, ce front, du 29 août au 1er septembre 1918, entre le Cojeul et la Scarpe, est très mal documenté et les monographies historiques officielles anglaises et canadiennes manquent de détails sur le sujet, au détriment des historiens. Je suis le seul historien à parler de ce front depuis que la monographie historique officielle de Nicholson, a été publiée en 1962. Je parlerai plus de ce front dans mon prochain volume qui traitera de la libération de Monchy-le-Preux, Boiry-Notre-Dame, Pelves et Éterpigny.
L’entrée de Sailly-en-Ostrevent et le Trinquise. Le front s’est stabilisé ici pendant plusieurs semaines en septembre 1918. (GOOGLE)
La jonction du Cojeul et de la Sensée (point 1), au Nord d’Éterpigny. On devine Étaing dans la ligne Quéant-Drocourt. Cette commune sera libérée pas les Anglais le 3 septembre 1918.
La jonction du Cojeul et de la Sensée (point 1). On devine Rémy en bas, au centre. (GOOGLE)
La colline Greenland hill en haut à gauche et Plouvain, sur la Scarpe, les deux reprises par la 51e division écossaise le 30 août 1918. Biache -St-Vaast, à droite, demeurera occupé et sera sur la ligne de front pendant plusieurs semaines.
L’entrée de Plouvain, au nord de la Scarpe. La commune a été occupée par la 51e division écossaise le 30 août 1918. Au Nord de la Scarpe, Plouvain demeurera la ligne de front pour plusieurs semaines. Les efforts seront concentrés sur la route Arras-Cambrai en septembre 1918. Il faudra plusieurs semaines pour libérer Biache-St.-Vaast. (GOOGLE)